Cartes mentales

Il y a un grand potentiel pédagogique à utiliser des cartes mentales que je vais essayer de vous décrire en les illustrant.

Les cartes mentales permettent:

De rendre visuel ce qui d’ordinaire est au format écrit (un résumé de chapitre par exemple).
D’organiser les informations/idées avant de produire un document, quelque soit sa forme finale.
De varier les fameuses « traces écrites » de fin de cours
De réviser une notion, faire une synthèse
Préparer une présentation orale ou avoir un support pour la présenter.
De développer des capacités de visualisation, et de synthèse.
De partager les informations importantes en se débarrassant du superflus.
D’organiser la rédaction d’un récit, faire un plan.
L’avantage principal est de dépasser la structure linéaire du support papier .

https://www.ludomag.com/2019/07/02/en-quoi-lutilisation-de-la-carte-mentale-sur-un-support-numerique-serait-elle-un-outil-pour-apprendre-a-apprendre/

Passer d’un support linéaire à un support visuel et vice-versa.

De préparer un plan de rédaction

Raconter (en anglais)

D’apprendre ses leçons

Peser le pour et le contre – Trouver des arguments.

Organiser sa pensée, planifier les taches à accomplir.

Tutoriel vidéo Mindmeister

Vidéos: Produire ou faire produire

Thanks to Thomas Russell for sharing their work on Unsplash.

Il n’a jamais été aussi simple de réaliser ou de faire réaliser des vidéos.
Côté professeurs, cela permet de présenter un projet, un concept, une leçon, …
Coté élèves, la vidéo peut servir de tache finale sur un chapitre, de présentation à intégrer dans un journal en ligne, dans un envoi pour les correspondants, etc…

Avant de produire, il est nécessaire de scénariser minimalement. Relire l’article à ce sujet

Il existe une foultitude d’applications permettant de réaliser des vidéos. En voici 3 très simples:

  • Shadow Puppet Edu:
  • Adobe Sparks vidéo
  • Power Director

Scénariser: conjuguer la forme et le fond et vice versa

David Cohen

Devant leur enthousiasme à produire, les élèves en oublient parfois le fond au détriment de la forme qui est bien souvent bluffante. Ils ont plein d’idées, maîtrisent plein de petites applications sur leur téléphone et sont pressés de passer à la production, sans avoir nécessairement assez réfléchi à leur scénario, ni aux contenus qu’ils veulent transmettre. Dans ce cas, c’est aux professeur(e)s de présenter un support méthodologique pour canaliser tout cela. Ils ont des trouvé des informations sans forcément les valider , des images sans aucun respect des droits, ni aucune méthodologie et se sentent prêts à réaliser la vidéo, la présentation attendue, …

Scénariser permet de réfléchir, d’organiser sa pensée, de collecter, de faire des choix, de citer ses sources. Cette étape vient nécessairement après la recherche active et encadrée d’informations avec l’enseignant(e)s. Il y a quelques années, j’avais adopté le « storyboard » élaboré par François Lamoureux. Il est toujours accessible ici. Mon collègue David Cohen en a fait une adaptation de ce document que voici. Je l’imprime et le distribue en A3 aux élèves afin qu’ils préparent leur scénario avant de passer à la production. Bien évidemment, ils complètent au dos de la feuille puisque le format est trop petit. L’idée étant que l’enseignant valide avant de donner l’autorisation de produire.

Voici également quelques exemples ( cycle 3) avant la production de capsules vidéos avec Shadow Puppet Edu et Sparks vidéo. Au passage, j’avais lu un livre passionnant de Britt Mari Barth, l’apprentissage de l’abstraction qui se prête particulièrement bien à ce type de production.

Créer une application avec @glideapps

Il est possible sans être programmeur(euse) de développer une application Web. Pour cela, 2 choses sont nécessaires:

  • Des données provenant d’un tableur (Google Sheet)
  • D’un compte GlideApps permettant de générer l’application et la personnaliser.

Quand le tableau est créé, il reste à importer la feuille de calcul dans GlideApps.



Merci à Fabien pour les liens des tutoriels vidéo réalisés par Johann Nallet

Voici quelques liens vers des applications développées par des collègues avec GlideApps.
Merci à Yann Houry, Patrick Boissière, Myrtille Gardet, Fabien Buré

Classroomscreen

Classroomscreen est une application Web qui peut s’avérer très utile pour la classe au quotidien. Voici pourquoi:

Home_Classroomscreen
Avril 2020, nouvelle version

Sur un seul écran, on concentre un maximum d’informations:

  • Une horloge, un minuteur et un chronomètre (en cas d’examen par exemple)
  • Un espace texte regroupant toutes les consignes pour un travail.
  • Un espace dessin basique.
  • Les modalités d’organisation de la classe appelés symboles de travail (silence, chuchotez, communiquez avec votre voisin(e),  travaux de groupes, …)
  • La possibilité d’effectuer un tirage au sort rapide.
  • Un module permettant d’évaluer le niveau sonore dans la classe. Pour l’avoir testé, les élèves ont besoin de repère visuel surtout pour les travaux de groupes.
  • Enfin, possibilité de changer de fond d’écran et de le personnaliser.
Un tuto vaut 1000 mots
Version mise à jour – Avril 2020

Développement d’une application mobile

Afin d’éviter la dispersion numérique, nous (conseillers pédagogiques numériques) du groupe Sana Éducation (Maroc) avons pris la décision de développer une application mobile (avec @glideapps) permettant aux utilisateurs (essentiellement les enseignant(e)s du groupe) d’accéder à toutes les ressources présentées en formation ou grâce à la chaîne Youtube Tutos Sana mise en place pendant le confinement COVID19.

applisana

Lien direct vers l’application Essentiels

Cette application a été réalisée en utilisant un tableur et en important la feuille de calcul dans GlideApps.

Create_an_app_from_a_Google_Sheet_in_five_minutes_for_free_•_Glide

Il a tout compris !

Bien loin des caricatures sur les jeunes, sur une génération égoïste et égocentrique. Une « amie » facebook a partagé cette vidéo récemment.

C’est tout de même curieux qu’un si jeune homme soit capable en 6 minutes de vulgariser aussi bien à la fois l’histoire de notre modèle d’éducation, la façon dont il fonctionne actuellement ainsi que proposer un avenir, un renouvellement de la forme scolaire à l’heure du numérique.

On retrouve donc dans ses propos :

  1. Les explications et les parallèles de Ken Robinson sur le mode d’éducation issue de l’industrialisation.
  2. Le ressenti de nos enfants occidentaux vis à vis du système d’éducation actuel (on apprend des faits, des formules, on les recrache puis on les oublie) alors que tant d’enfants dans les pays pauvres n’ont pas encore accès à l’éducation et cela malgré les déclarations politiques internationales pour la scolarisation de tous les enfants.
  3. Le tsunami que représente l’intelligence artificielle.
  4. La valorisation de l’humain à travers les humanités (empathie, habiletés sociales, culture générale, philosophie,…) sa sensibilité (les arts, la musique, la danse, le yoga, …), son engagement, sa persévérance.
  5. La volonté de travailler de façon collaborative, chercher des réponses à des problèmes complexes plutôt que de trouver une bonne réponse, de travailler par projet, ..
  6. Cela ressemble aux compétences 21ème siècle identifiées par l’OCDE.

Faisons donc confiance aux jeunes à rénover le système, à le remettre en cause, à sortir de la boîte et évitons ces caricatures ridicules.